En 2024, la production mondiale d’électricité a connu une nouvelle hausse, alimentée par l’essor des énergies renouvelables, la croissance des économies émergentes et les défis liés à la transition énergétique. Dans ce contexte, certains pays dominent largement la scène énergétique, produisant des quantités colossales d’électricité chaque année.
La Chine reste incontestablement le géant mondial de l’électricité, avec une production qui dépasse de loin tous ses concurrents. Derrière elle, les États-Unis et l’Inde complètent le trio de tête avec des chiffres tout aussi impressionnants.
Mais au-delà des chiffres bruts, chaque pays de ce classement se distingue par une combinaison unique de ressources naturelles, de choix politiques et d’innovations technologiques.
Cette analyse détaillée du Top 10 mondial de la production d’électricité en 2024 vous permettra de mieux comprendre les enjeux géopolitiques et environnementaux liés à l’énergie.
Quels pays ont su tirer profit de leurs atouts énergétiques ? Qui mise sur le nucléaire, qui sur l’hydroélectrique, et qui parie tout sur le charbon ? Découvrons-le ensemble.
L’énergie hydraulique et, de plus en plus, le solaire et l’éolien viennent compléter le mix. La France prépare un ambitieux plan de relance nucléaire tout en accélérant sur les renouvelables, pour sécuriser sa souveraineté énergétique.
Les énergies renouvelables représentent désormais plus de 50 % de son mix, notamment grâce à l’éolien terrestre. Mais la dépendance au charbon reste un point faible face à ses ambitions climatiques. La transition énergétique allemande, ou « Energiewende », reste un projet complexe mais emblématique.
Le pays mise toutefois sur le nucléaire et accélère les investissements dans le solaire, l’éolien offshore et l’hydrogène. Avec sa stratégie « Carbon Neutral 2050 », la Corée cherche à réduire ses émissions tout en maintenant une industrie énergivore.
Le pays investit aussi dans l’éolien, le solaire et les petits réacteurs nucléaires modulaires (SMR). Grâce à ses ressources abondantes et à une faible intensité carbone, le Canada est souvent cité comme un modèle en matière de transition énergétique.
Cependant, face aux sécheresses récurrentes, le pays diversifie ses sources avec l’éolien, le solaire et le gaz. L’Amazonie et les enjeux environnementaux font de l’énergie un sujet hautement politique au Brésil.
Il mise aujourd’hui sur le gaz naturel liquéfié (GNL), l’énergie solaire et l’efficacité énergétique. La réintroduction progressive du nucléaire reste un sujet sensible, mais indispensable pour réduire la dépendance aux importations et respecter ses objectifs climatiques.
Le pays possède aussi un important parc nucléaire et hydroélectrique. Malgré les sanctions économiques et les tensions géopolitiques, la Russie maintient sa puissance énergétique grâce à ses vastes ressources naturelles, même si elle reste en retrait dans le développement des renouvelables.
Le charbon reste la principale source d’électricité, mais le pays développe rapidement son parc solaire et éolien. Avec des initiatives comme le programme « Ujjwala » pour l’électrification rurale, l’Inde cherche à garantir un accès universel à l’énergie tout en réduisant ses émissions.
Le gaz naturel représente la principale source de production, suivi du nucléaire, de l’hydraulique et des renouvelables comme l’éolien et le solaire. Le pays est également en pleine transition énergétique, portée par le plan d’investissement massif « Inflation Reduction Act », qui favorise le développement des énergies propres.
Le mix énergétique chinois est encore très dépendant du charbon, qui alimente environ 60 % de sa production. Cependant, le pays investit massivement dans les énergies renouvelables : il est déjà le premier producteur mondial d’énergie solaire et éolienne. Avec sa stratégie « dual carbone » visant la neutralité carbone d’ici 2060, la Chine transforme peu à peu son modèle énergétique.